Israël vient d'engager ses troupes terrestres dans la bande de Gaza. Déjà la mort, qui avait frappé plus de 400 Palestiniens pendant les bombardements aéroportés, atteint de nouvelles populations. L'éradication complète du Hamas est recherchée!
Comment résister à la haine qu'engendrent ceux qui se savent les plus forts et qui tuent le plus de victimes civiles? S'arroger le droit de tuer en rendant cent coups pour un reçu est impardonnable.
Comment comprendre les citoyens israéliens qui veulent éliminer ceux qui s'opposent à eux, c'est-à-dire les palestiniens qui vivent, à Gaza, dans un prison à ciel ouvert, sous la domination et dans la misère, et qui commettent le crime de... ne pas cèder.
Les vrais amis d'Israël doivent condamner sans hésitation la politique de ses dirigeants. Israël se détruit seul! Il sape, à terme, les raisons mêmes de son existence. Sa politique n'a aucune justification que puisse accepter un esprit libre.
Après l'échec politique du Liban, ce sera celui de Gaza. Ou bien Israël, par fanatisme nationaliste, vient de fermer les yeux sur le piège politique qui lui est tendu, ou bien il s'aveugle dans un désespoir et une irrationalité dus à l'impuissance politique qui éclate au bout d'un demi siècle d'affrontements, et c'est la fuite en avant.
Cette fois, la coupe déborde : les Israéliens se déconsidèrent, aux yeux du monde entier. Ceux qui les soutiennent s'enfoncent dans une impasse internationale explosive. Tsahal "la meilleure armée du monde", dit-on, l'emportera aisément dans les affrontements directs. Certes. Elle ne pourra, pourtant, attendre des objectifs qui ne sont pas militaires.
Manifester, protester, dénoncer est bien sûr indispensable, mais, comme pour la guerre en Irak, les opinions restent impuissantes face à la volonté de fer d'un pays sur armé et recevant de puissants appuis militaires, en occident.
La crise politique va suivre la crise économique, laquelle nourrie par la crise écologique, suivait la crise financière, elle-même née de la crise bancaire! Tout se tient. La mondialisation solidarise les populations pour le pire plus que pour le meilleur.
Des chaussures près de la résidence du Premier ministre britannique Gordon Brown, à Londres. Des milliers de manifestants ont défilé samedi 3 janvier, dans plusieurs villes d'Europe, notamment Paris, Londres et Madrid. (Reuters/Luke)
Aux citoyens de se faire entendre. Il faut affronter le conflit politique, sinon nous serons vite entrainés vers d'autres conflits d'une extrême violence. Nous voici devant des déchirements inévitables : au sein de chaque pays, partisans et adversaires des Palestiniens ou des Israéliens vont s'affronter et la vérité va se faire jour, mais très difficilement. le pîre danger serait de croire qu'éloignés du Moyen-Orient nous ne serons pas concernés! Déjà le nouveau président de l'Union européenne, tchèque, prend fait et cause pour Israël en prétendant que cet État mène une action "défensive"! Affreux début d'année!
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Le 3 octobre 2013.
Et maintenant, exprimez-vous, si vous le voulez.
Jean-Pierre Dacheux