mardi 15 avril 2008

« Élections, piège à cons » : le retour ?


Voici 40 ans fleurissait, sur les murs des grandes villes de France, de multiples affichettes, sombres ou, au contraire, hautes en couleurs, et toujours iconoclastes... L’une d’entre elles mettait en évidence le slogan anarchiste : « élections, piège à cons » ! (Slogan de mai 1968 en France, d’après une expression de Jean-Paul Sartre)

Les opinions qui circulent et prévalent en France actuellement, et notamment parmi les jeunes, sont plus que nostalgiques ; elles sont rageuses.

J'entends ceci :
" Qu’on vote rouge, bleu, orange ou vert : on est trahi ! "


Ou bien : "La démocratie est un cirque, un spectacle, un jeu qui n’intéresse plus personne".


Ou encore : "La fraude électorale n’a plus besoin d’être clandestine : le fric fait l’élection".


Ce n’est pas au lendemain du retour de Berlusconi en Italie que l’on va se réjouir !

On avait connu la réélection de Busch, le triomphe de Sarkozy, la comédie russe de Poutine, les émeutes post-électorales du Kénya, le maintien de Mugabe. Voici la chevauchée du Cavaliere.

Déjà, l'on ne votait plus pour qui l’on veut, mais contre qui l’on ne veut pas.
Tous les résultats s’en trouvaient bouleversés ?
À présent, on constate que le changement social ne vient pas par les urnes.



Alors faut-il encore voter ?


En 1933, Hitler est arrivé, fort légalement, au pouvoir.
En 1940, De Gaulle était jugé comme un traître et le Parlement avait élu Pétain!
L’histoire s’est faite ailleurs, en France, que dans les Assemblées : en 1789, 1871, 1936, 1945 ou 1968.

Être citoyen ce n'est pas agir en politique seulement en votant!

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Le 3 octobre 2013.
Et maintenant, exprimez-vous, si vous le voulez.
Jean-Pierre Dacheux