En prévoyant de doter les armées de 179,2 milliards d'euros sur
six ans -et 31,4 milliards annuels jusqu'en 2016 soit le même montant
que le budget 2013- le Ministre des Armées se fait fort de maintenir les ambitions de la
France, son dispositif de dissuasion nucléaire et son rang de deuxième
puissance militaire de l'UE derrière la Grande-Bretagne. La Défense
reste, avec l'Éducation, l'un des tout premiers postes de dépenses,
l'État lui consacrant 11,3% de son budget .
Où est notre ennemi ?
Qui menace la France ?
De quoi, de qui, de quels dangers notre pays a-t-il à se prémunir ?
Quelles armes sont indispensables à la défense de notre territoire ?
Devons-nous intervenir là où la France n'est pas concernée ?
Si nous avons des intérêts vitaux hors de nos frontières, quels sont-ils ?
Est-ce seulement en diminuant le nombre de militaires qu'on allège les dépenses de nos armées ?
Quel risque exige qu'on puisse encore envisager de recourir à l'arme nucléaire ?
La présence d'ogives nucléaires sur le sol français ne menace-t-elle pas plus qu'elle ne protège ?
Que surveillent nos sous-marins nucléaires et sur qui sont braquées leurs ogives ?
La France est-elle autonome par rapport à l'OTAN ou est-elle devenue son exécutrice ?
La France défend-elle, de nos jours, sa population ou les intérêts de ses très grosses entreprises ?
La Françafrique a-t-elle disparu ou s'est-elle seulement transformée ?
Est-ce bien la démocratie que la France soutient au Mali ?
La sécurité de l'Europe dont nous sommes membres est-elle assurée par la force nucléaire française ?
L'entretien, le renouvellement de l'armement nucléaire ne constitue-t-ils pas une charge excessive ?
La France doit-elle continuer à se vouloir une "grande puissance" ?
Ces questions de bases et bien d'autres sont à aborder dans un débat public clair, long et argumenté.
Dire sur quoi prélever pour que des économies substantielles soient effectuées nous concerne !
Dire sur quoi prélever pour que des économies substantielles soient effectuées nous concerne !
Pourquoi les citoyens n'ont-ils pas leur mot à dire sur ces problèmes de vie et de mort ?
