La politique spectacle est l'horreur même.
Ce soir, 2 mai 2007,
je ne vais pas regarder le duel Sarko-Ségo.
Car c'est un duel, fort cruel!
Or la politique n'est pas un match.
Ce n'est pas une compétition.
C'est bien plus que ça!.
Il s'agit de la vie des hommes.
Pourquoi s"en aller voir qui sera le plus fort?
Serions-nous dans les tribunes d'un stade?
À moins que ce ne soit dans des arènes.
Des gladiateurs s'y tuent avec des mots.
Quel spectacle!
D'un côté le libéral liberticide,
de l'autre la diva populiste.
Je m'approche du soir de ma vie
et observe avec dégoût ces mœurs triviales.
Je sais sombrer dans la solitude
car ce qui me révulse passionne les foules...
Quand je vais voter, dimanche,
pour le moindre mal,
ce moment faussement palpitant
appartiendra déjà au passé.
On recherchera encore quelle aura été "la" phrase qui a fait mouche,
on continuera de substituer la médiatisation à la politique.
Et moi de m'interroger sur ce qu'est la démocratie...
Si elle est ça, comment y voir un bien pour le peuple.
Cette élection présidentielle exceptionnelle
aura été exceptionnellement dévastatrice.
De valeurs,
d'espérances,
de pratiques.
Nicolas Sarkozy perdrait-il qu'il n'en aurait pas moins réussi à briser un élan.
Cette France qui s'est révélée à travers lui ne me concerne pas.
Le pays est cassé.
Les idées de Le Pen se sont insinuées partout.
Une ère Busch est possible.
La peur entre en force en nos esprits.
Le menteur habile arrive à ses fins.
S'il est battu, ce sera de peu.
La vérité n'est pas dans le nombre.
La menace, si.
Les enjeux vitaux de ce monde sont oubliés.
La moitié de la France se livre à un terrible jeu pervers ;
tout faire rentrer dans l'ordre,
un ordre qui génère un désordre brutal.
N'avoir su donner l'espoir au peuple
au risque de le voir se donner au Dictateur masqué,
est la plus lourde des fautes possibles
que vont porter sur eux tous ceux qui ont parlé d'une gauche imaginaire
que les citoyens ne reconnaissent plus.
Je vais essayer de cacher, dans le sommeil,
l'angoisse qui m'étreins depuis plusieurs jours.
Je marche dans la nuit
sans savoir si je suis encore sur un chemin praticable.
Ma seule certitude, c'est qu'il faut marcher
au risque de la chute et de la douleur.
Et qui va souffrir le plus
sinon ceux qui souffrent déjà?
Il n'est pas de nuit qui ne prenne fin,
mais je suis tout à la fois las et plein de colère.
Que le repos me reconstitue,
Non, je n'irai pas me mêler aux voyeurs, ce soir.
Je refuse le jeu obscène de la conquête personnelle du pouvoir.
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