La semaine du développement durable, qui est organisée du 1er au 7 avril 2008, est placée cette année sous le signe de la production et de la consommation ...
(La presse)
Qu'il soit contestable nul n'en a cure.
C'est officiel, je vous dis!
D'abord dès le 1er avril s'ouvre "la semaine du développement durable".
Et ce n'est pas un poisson d'avril.
On risque même d'y entendre dire des choses très intéressantes.
On n'attrape pas les mouches avec du vinaigre!
Nous sommes les mouches.
Jamais l'on ne nous demande qu'est-ce qui est à développer.
On risquerait d'ouvrir le débat sur le contenu de la croissance.
Jamais on ne nous dit ce qui doit durer.
On risquerait d'avouer que c'est le système qu'on veut voir durer.
Le développement ou la croissance sans contenu assassine l'humanité.
Faire durer ce qu'il faut contester, c'est le contraire de l'écologie.
Ce qui doit se développer, c'est le partage de nos richesses.
Et non les richesses qui rapportent à une petite minorité d'humains.
Ce qui doit durer, c'est la planète elle-même.
Et non ce qui est la cause de sa mise en danger.
Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix 2006 rappelle que 60% des hommes ne dispose que de 6% des revenus disponibles. Est-ce durable? Non.
" La Terre, notre planète, va mal, et c’est de notre faute.
Les habitants des pays riches, comme la France, consomment et gaspillent énormément. Aujourd’hui, on ne fait même plus la différence entre envie et besoin. Consommer toujours plus, c’est piller toujours plus les ressources naturelles que la planète a mis des millions d’années à créer (air, eau, océans, forêts, terres cultivables, biodiversité, pétrole), et qui ne se renouvellent pas assez vite pour satisfaire la demande croissante… Et rejeter toujours plus de pollutions et de déchets dans l’environnement, qui commence à être saturé…
Cette situation ne peut pas durer : les catastrophes écologiques et sanitaires montrent déjà les limites du système. Et cela ne va faire que s’aggraver : la Terre compte 6 milliards d’habitants ; en 2050, nous serons 3 milliards de plus.
Aujourd’hui, la grande majorité de l’humanité vit toujours dans la pauvreté. Des millions de femmes, d’hommes et d’enfants n’ont ni eau potable, ni électricité, ni éducation, ni assez à manger… Mais si tous les habitants de la terre vivaient comme nous, il faudrait deux planètes supplémentaires pour satisfaire leurs besoins !
Or, nous n’avons pas de planète de rechange. Alors, comment améliorer les conditions de vie de tous les citoyens du monde sans épuiser définitivement la Terre ? Comment satisfaire les besoins des hommes d’aujourd’hui tout en léguant la Terre en bon état aux générations qui l’habiteront après nous ?
En apprenant à économiser et à partager de manière équitable les ressources, en utilisant les technologies qui polluent moins, qui gaspillent moins d’eau et moins d’énergie, et surtout en changeant nos habitudes de consommation et nos comportements. C’est cela, le développement durable. Ce n’est pas un retour en arrière, mais un progrès pour l’humanité : celui de consommer non pas moins, mais mieux. Il est devenu urgent d’agir. Nous en avons tous les moyens. Et surtout, le devoir."
L'ambiguïté n'est pas levée. Qu'est ce qui est cause de ce désastre et que faut-il faire pour en sortir?
J'affirme que si l'on ne recherche pas la démocratie économique, c'est à dire le pouvoir des citoyens sur les marchés, il n'y a pas de solution écologique et il n'y aura ni développement humain, ni humanité durable.
Toute autre tentative pour nous vendre la révolution verte en continuant à promouvoir le développement des profits et en installant le pouvoir des riches de façon durable est mensonge et illusion.
(1) http://www.ledeveloppementdurable.fr/developpementdurable/page/pourquoi.html
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Le 3 octobre 2013.
Et maintenant, exprimez-vous, si vous le voulez.
Jean-Pierre Dacheux