Dans son premier discours des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), à Sydney, le pape Benoît XVI a exhorté les 150 000 catholiques rassemblés à protéger l'environnement, une question d'une « importance vitale pour l'humanité », selon lui. Il a dénoncé le gaspillage des ressources de la planète et les « fausses idoles » de la société matérialiste. Il a évoqué les « plaies » inquiétantes que porte la planète, telles que « l'érosion, la déforestation, le gaspillage des ressources minérales et marines pour alimenter un esprit de consommation insatiable ».
Le pape a appelé les générations futures à protéger la Terre. Il a également souligné la menace de la hausse du niveau des eaux pour certains pays du Pacifique au moment où d'autres pays « souffrent des conséquences d'une sècheresse dévastatrice ».
• La théologie catholique n'a-t-elle pas contribué à ce que la nature soit considérée comme ce que l'homme avait mission de dominer?
• La protection de la Terre peut-elle s'effectuer sans engager la lutte contre ceux qui la menacent, à savoir ceux qui gaspillent les ressources de la Planète?
• La société matérialiste ne se réduit-elle pas, aujourd'hui, à la société capitaliste?
• La médiatisation à outrance dont s'entoure la papauté ne constitue-elle pas une pollution?
• Accepter de se laisser dénommer "Sa Sainteté" est-il compatible avec l'humilité et la sobriété à quoi conduit l'abandon des "fausses idoles"?
l'Église a trop souvent trahi la mission qu'elle affirme avoir reçue du Christ. Le respect vigilant de "la création" comme disent les théologiens, la solidarité active avec ceux qui souffrent de l'inflexibilité des puissants, la valorisation constante de la pauvreté contre la misère, le renoncement effectif au pouvoir où se complaisent les grands de ce monde : ces quelques axes de pensée, peu suivis, font pourtant partie de la thématique chrétienne et on les retrouve aisément dans les évangiles!
Ce qui est d'une importance vitale pour l'humanité, c'est que tous ceux auxquels s'adresse le Pape en finissent avec les pontifes et les poncifs, et cessent d'attendre du ciel des réponses aux questions cruciales que la vie leur pose, en ce début de XXIe siècle.
Note : l'occasion est trop belle pour la laisser passer. On peut lire, avec un grand plaisir, le roman de Miguel Asturias, Le Pape vert, paru en 1985, aux éditions LGF Livre de poche
http://www.decitre.fr/livres/Le-pape-vert.aspx/9782253037682
Soyons beau-joueur. Il en est, tel Patrice de Plunkett pour croire en l'écologie du pape.
http://www.lanef.net/archives_de_la_nef/grands_entretiens/_l_eglise_est_ecologiste_patrice_de_plunkett.asp?page=1
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Le 3 octobre 2013.
Et maintenant, exprimez-vous, si vous le voulez.
Jean-Pierre Dacheux