mercredi 30 avril 2008

Du terrorisme ambigu.



La banalisation du mot terrorisme est insupportable.
Ou bien toute activité humaine qui génère la terreur est l'œuvre d'un terroriste (et toute violence, y compris, bien sûr, la violence d'État est qualifiable de terroriste), ou bien, il faut s'entendre sur les critères discriminatifs qui font de celui-ci un terroriste et de celui-là un soldat, un policier ou un grand défenseur de la civilisation!
Il est des célébrités qui furent condamnés pour Terrorisme!

Galerie de portraits :


De Gaulle, Jean Moulin, Mandela, Arafat, "le Che", Khadafi ont tous été taxés de terrorisme.

L'assimilation de l'islamisme au terrorisme est deux fois coupables.


D'abord parce que cette réduction innocente les terroristes de toutes obédiences qui sévissent sur la planète, ensuite parce qu'elle justifie tous les "fous de Dieu" se recommandant, les uns ou les autres, de l'une des trois religions du Livre, et qui osent se servir de l'assassinat comme moyen de lutte contre le fanatisme... des autres!

Les USA peuvent-ils, eux-mêmes, se dire exempts des pratiques terroristes?


Hiroshima, le Ku-Klux-Klan, Guantanamo laissent, à jamais, leur trace de honte sur l'histoire du peuple américain, sur notre propre histoire humaine. Non, un résistant des années 1940-45 n'était pas plus (ou moins) terroriste qu'un combattant palestinien. Il n'y a pas de guerre sans terrorisme comme il n'y a pas de guerre sans victimes civiles. Le droit de la guerre n'est qu'une variante du droit de tuer. Ce qui déclenche la guerre, c'est toujours et encore l'injustice, l'exploitation des plus faibles, la volonté de puissance.

J'écarte à jamais de mon vocabulaire ce mot de terroriste, instrumentalisé, et réinventé décennie après décennie, pour accabler les ennemis du moment, avant de les recevoir parfois, mais longtemps après, dans les palais des Républiques.

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