“Trouver des voies afin de surmonter les positions conflictuelles
et
abandonner la poursuite futile d’une solution militaire en Syrie”
Le Pape François.
Nous voici de nouveau face au dilemne affreux :
Pour que l'on ne tue plus, tuons celui
qui tue...
Ne pas mourir sur Terre consiste à
tuer pour vivre :
Désespérant constat que rien ne
contredit.
N'en finirons-nous jamais alors avec la
guerre ?
On la pare de vertus, d'honneurs et de
justice.
Qui n'y consent est lâche, ou traître,
ou incapable.
Le piège se referme alors si
sauver c'est détruire.
Le chantage est bien là :
allons-nous laisser faire,
Massacrer et gazer, sinon ouvrir le
feu ?
Et où donc tomberont les obus et
fusées ?
Dessus les innocents et criminels
mêlés.
Que n'avons-nous toujours frappé les
assassins,
Parfois génocidaires, hier au Rwanda ?
La civilisation est-elle à jamais
meurtrière ?
Condamnée à la violence dès que
privée de pouvoir ?
L'impuissance des puissants s'avère
manifeste.
Les grands États-nations ne feront
plus la loi.
Où sont, qui sont, les fournisseurs
d'armes ?
Qui produit, et paye, les outils et
œuvres de mort ?
Le réalisme est-il dans les mains des
soldats ?
N'y aura-t-il jamais de société en
paix ?
Le choix n'est-il qu'entre guerre et
pleutrerie ?
La non-violence n'est-elle qu'un rêve
déplorable ?
Mille questions qui n'en contiennent
qu'une :
Que faire qui arrête le crime sans le
redoubler ?
On n'arrêtera pas l'action d'Assad
sans le briser.
On ne limitera pas ses nuisances de
loin.
Il n'est pas d'humanitaire militaire.
L'Onu est seule en droit d'entrer sur
le sol syrien.
L'interposition est liée à la
négociation.
Une guerre civile ne connaît pas de
vainqueur.
Le Moyen-Orient est un chaudron
brûlant.
Y rajouter du feu le ferait déborder.
Le diable seul s'y agite à son aise.
La guerre partielle peut devenir guerre
totale.
Il n'est d'armes conventionnelles ou
classiques supportables.
Nucléaires, biologiques ou chimiques
nulles ne sont acceptables.
Nous en savons trop, en ce siècle, sur
les moyens d'anéantir.
Agir ne doit plus jamais produire pire
que ce qu'on combat !
Ne pas bombarder Damas n'est pas faire
triompher Assad.
Sauf si l'on s'enferme dans un tout ou
rien exécrable.
Les condamnations internationales les
plus larges sont seules efficaces.
Informer sape l'autorité des tyrans.
On n'engage pas les peuples contre leur
avis.
Deux États ne peuvent agir
militairement seuls.
Quelques approbations ne peuvent tenir
lieu de légitimation.
Passer par dessus la volonté de l'ONU,
c'est la ruiner !
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Tel est l'environnement (proches -rouge- et adversaires -bleu-) du régime syrien...
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Tel est l'environnement (proches -rouge- et adversaires -bleu-) du régime syrien...