mercredi 9 mai 2007

Qui va trop vite à la soupe ne peut que se brûler!

Quelles informations nous tombent dessus, ces dernières heures?
De deux sources au moins j'apprends, à mon tour, que toutes les exigences récentes des Verts sont, d'ores et déjà, réduites en cendres.
Aucune velléité de résistance donc? Ils plient par peur de casser?
L'effet Sarko commence à se faire sentir : ce n'est plus un karcher, c'est un lance-flammes!
On veut sauver les rares meubles du feu qui embrase toute la gauche et qui enflamme donc "La Chocolaterie", le local des Verts!
Quand le feu est à la maison, il arrive, dans la panique, qu'on oublie où se trouve le point d'eau.
Mais l'eau n'est pas chez le voisin PS; elle est dans le propre jardin des écologistes, dans la rue toute proche, dans le ciel s'il pleut...
Si le CNIR, l'organe directeur des Verts, s'aplatit, s'il repasse par la case PS pour sauver trois sièges, pour moi qui venait de réadhérer, croyant avoir l'obligation morale de rejoindre ceux qui luttent encore pour la survie de l'écologie politique, ce sera bien, cette fois, la démission pure et simple, immédiate, avant les législatives, pas la non-réadhésion. On n'abandonne pas un bateau menacé de couler, sauf pour tenter de sauver sa peau s'il est déjà envoyé par le fond. Je laisserai ma cotisation à ceux qui auront à solder le passé.
Sur ces bases, -mais je veux espérer encore, une dernière fois, que ce n'est qu'un cauchemar de plus-, je vais me retirer de ce combat impossible à mener, puisque nous sommes couchés, et donc empêchés d'agir.
Ce matin, j'ai distribué, à la gare d'Éragny-Neuville, un tract Vert invitant à une conférence sur les OGM, à Vauréal. En voyant les réactions des voyageurs, (aimables, sans hostilité mais sans intérêt), je me demandais : "est-ce bien cela qu'ils attendent de nous?"
Cet après-midi, je m'interroge encore : mais que cherche-t-on encore à sauver alors qu'il n'y a plus rien à perdre?
Le sauve qui peut de quelques uns entrainerait la perte de tous.
Ayons au moins l'orgueil d'être nous-mêmes!
S'il faut disparaitre que ce soit debout!
Sommes-nous en charge de voler, piteusement, au secours d'un vaincu qui n'a besoin que de nos maigres voix, pour sa propre survie?
Voulons-nous rebondir, reconstituer, refonder, repartir, retrouver nos fondamentaux ou continuer sur la voie qui nous a marginalisés?
J'attends des informations différentes, sinon...
... dans cette hypothèse d'une alliance sans âme et sans projet, "les Verts" sont morts en tant que force politique.
Je m'écarterai, alors, définitivement, de leur cadavre.
Non sans pouvoir éviter la douleur d'un deuil qui s'annonce plus que pénible.

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