vendredi 24 octobre 2008

Nous aussi sommes suspendus au couvercle de la cuve...

Lors d'une opération de déchargement de combustible dans l'unité de production n°2 de la centrale exploitée par EDF à Saint-Paul-Trois-Château (Drôme) le 2 septembre, deux des 157 assemblages de combustible d'uranium étaient restés suspendus, accrochés au couvercle de la cuve, désengagés au deux-tiers du coeur. Cela fait bientôt deux mois que ça dure. Personne n'en parle. Un tel accident ne s'était produit qu'à Nogent sur Seine. Il avait été réglé plus vite! Le risque n'est pas négligeable. Au contraire : ou bien ce ne sera rien, ou bien ce sera très grave. Pour l'instant la technique est impuissante face à la complexité des manœuvres à entreprendre. Le génie des ingénieurs est mis à contribution. Il semble qu'on soit proche de l'instant critique. La "transparence" n'est guère à l'ordre du jour.

©AFP / 22 octobre 2008 15h09 -
EDF a présenté une "nouvelle solution technique" pour récupérer les deux assemblages restés suspendus à la centrale nucléaire de Tricastin (Drôme) lors d'une opération de déchargement de combustible, a annoncé mercredi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui l'a approuvée.

Lors d'une opération de déchargement de combustible dans l'unité de production n°2 de la centrale exploitée par EDF à Saint-Paul-Trois-Château (Drôme) le 2 septembre, deux des 157 assemblages de combustible d'uranium étaient restés suspendus, accrochés au couvercle de la cuve, désengagés au deux-tiers du coeur.

"L'ASN a analysé la nouvelle solution technique proposée par EDF le 14 octobre" et a considéré que le dossier est "satisfaisant", a indiqué l'Autorité dans un communiqué.

L'ASN avait déjà approuvé un procédé présenté le 30 septembre par l'opérateur, mais il "n'a pas été mis en oeuvre par EDF", note l'ASN dans son texte.

EDF, selon l'ASN, "s'est notamment engagée à assurer la sécurisation des assemblages contre le risque de chute en préalable à tout contact entre le matériel utilisé lors de l'intervention et les assemblages" et l'Autorité estime cette mesure "satisfaisante".

L'incident est toujours classé provisoirement au niveau 1 de l'échelle INES (International Nuclear Event Scale).


Décidément, ce qui se sera passé au Tricastin, en 2008, pèsera lourd dans la gestion du nucléaire, en France, à l'avenir!

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