mercredi 8 juin 2016

De la trop lente mort des partis dits de « gauche ».



1 - Le constat : les partis dits « de gauche » se sont mis hors du champ politique

Les partis qui constituèrent, naguère, "la gauche", sont morts ou en cours de disparition.

La gauche, dite "de gouvernement", n'est plus. Elle a cessé d'exister depuis qu'elle met en œuvre des politiques néoconservatrices. Elle est, à présent une coquille vide. Elle a perdu son contenu.

La gauche fut, pourtant, avec toutes ses nuances, l'espace politique où se mouvaient les opposants au capitalisme et les adversaires résolus de la domination totale des marchés. S'y côtoyaient les révolutionnaires, les réformateurs et les conciliateurs.

Les communistes restés marxistes - du moins ceux qui ne sacrifiaient pas au capitalisme d'État -, voulaient la fin de l'exploitation de l'homme par l'homme, la maîtrise constante de l'État sur l'économie et la domination totale du public sur le privé. Les socialistes avaient les mêmes objectifs, tout en se référant, souvent, aux droits de l'homme et en privilégiant le recours aux urnes plutôt qu'à l'insurrection. Quant aux radicaux - qui l'étaient si peu ! - ils se plaçaient au centre gauche, s'affirmaient humanistes et recherchaient la concertation plus que l'affrontement politique. Jusqu'à la fin des années 1960, donc, le débat, à gauche, portait sur les moyens politiques plus que sur les fins à atteindre.

Dès les premières manifestations et revendications écologiques, s'ouvrit une nouvelle opposition à la société consumériste et plusieurs repères de la gauche traditionnelle se trouvèrent alors contestés. D'abord, et principalement, l'ensemble des tolérances (soit disant pour préserver la croissance et l'emploi ) à l'égard d'entreprises polluantes et nuisantes affectant la totalité du vivant - hommes, faune et flore - ; puis les institutions monocratiques de la Vème République ( qu'allaient accepter les socialistes, après 1981) ; et encore le nucléaire civil et militaire (dont les risques à court, moyen et long terme apparaissaient largement sous-estimés)...Etc.

Aujourd'hui, la prise de conscience du pillage de la planète et la constatation des atteintes graves à l'équilibre du climat se sont largement généralisés. Cependant, la gauche traditionnelle a navigué durant plusieurs décennies, entre le refus de cette évolution écologique inéluctable annoncée et la tentative d'une récupération, parfois partiellement réussie, des porte-parole du parti des Verts. Le PS, quand il accéda aux responsabilités gouvernementales, se retrouva, de fait, souvent, proche de ceux qui, dans les milieux économiques et les partis de droite, ne démordaient pas des principes productivistes. Les patrons et les banques, principaux détenteurs des moyens d'agir, pénétrèrent alors l'État plus que jamais et le transformèrent en un efficace auxiliaire du secteur privé. Plus encore : la privatisation devint un dogme et la nationalisation un repoussoir ! Communs1, service public, volonté politique sont tombés dans l'oubli et n'en sortiront que si les oligarchies finissent par être écartées du pouvoir.

Avec la période dite mitterrandiste avait commencé le temps de "la réforme de la réforme". Au changement des conditions de vie des travailleurs, auquel le Front Populaire avait donné un grand élan et qui s'était prolongé, au sortir de la guerre 1939-1945, avec la mise en œuvre d'une partie du programme du Conseil national de la Résistance, allait se substituer, progressivement, ce qu'on appelait jadis "la collaboration de classe", autrement dit l'acceptation de la domination du capital sur le travail, comme au XIXème siècle, et jusqu'en 1936. En fait de réforme - ne parlons plus de révolution - on multiplia les réformes à rebours, celles qui avantageaient le monde des producteurs.

À présent, en 2016, le chômage (en fait le recul incontournable du temps de travail employé) ne peut que perdurer et la croissance (cette croyance religieuse en la promotion du mieux par le plus ) diminue inexorablement, quels que soient les "cadeaux" accordés aux grandes entreprises.

De gauche, il ne fut, dés lors, en réalité plus question et la domination totale du PS," parti de gouvernement" a fini par user, puis éliminer l'influence du parti communiste, condamné, pour survivre un temps, à des alliances qui le détruisaient méthodiquement. Quant au parti radical-socialiste qui connut, avant guerre, son heure de gloire, avec Edouard Henriot, il a rejoint au mieux, le camp des indécis, au pire, le camp de ceux qu'il affrontait jadis. La dépêche du midi, l'outil rescapé des derniers "radsocs" du sud-ouest, ne divulgue guère d'informations anticonformistes ! Son patron, Jean-Michel Baylet, actuel ministre de l'aménagement du territoire et de la ruralité, récupéré par François Hollande, peut, sans aucun état d'âme, participer au plus droitier des gouvernements "de gauche" de la Ve République.

Quant aux partis qui se voudraient "la gauche de la gauche", de Lutte Ouvrière (LO) au Parti ouvrier internationaliste (POI), en passant par le nouveau parti anticapitaliste (NPA), et j'en passe, ces organisations de plus en plus groupusculaires, en perdition, accueillent certes encore des militants mais, restés quasi militarisés, uniformisés, doctrinaires, ils se convainquent plus que ceux qui veulent bien encore l'être.

Bref, si l'on sait plus que jamais où se situe la droite, on ne sait plus où se trouve la gauche devenue contradictoire, infidèle à elle-même et sans projet de civilisation. « Gauche » et « droite » ne recouvrent plus des domaines clairement démarqués, au point que beaucoup de citoyens s'interrogent sur la pertinence de l'emploi de ces vocables de plus en plus imprécis et confus.

2 – Les partis sont tous devenus incapables de représenter les citoyens

La gauche en définitive (ou du moins ce qu'il en reste), celle qui se veut fidèle aux travailleurs, aux pauvres, aux exploités, n'existe plus qu'en dehors des partis. Envisager d'être l'élu d'une formation politique, c'est entrer dans un piège où l'on sera formaté, conditionné, transformé en élite, peut-être capable de faire tourner les rouages du pouvoir d'État, mais inapte à se mettre à l'écoute du peuple tout entier.

Le jugement prédictif de Simone Weil, (dans sa Note sur la suppression générale des partis politiques, écrite en 1940), trouve, de nos jours, sa pleine signification : les partis sont incompatibles avec la politique. Ils ne peuvent soutenir pas l'intérêt général. Ce sont des machines à conquérir le pouvoir central, faites pour excommunier les mal pensants, comme peuvent le faire des églises.

Les partis ne représentent même plus leurs propres électeurs et ce pour deux raisons suffisantes. D'une part, parce que les élus font carrière : la politique est leur métier et ils ne peuvent être libres dans leurs jugements puisque leur sort, y compris matériel, dépend de leur fidèlité, et même de leur soumission, à l'organisation qu'ils servent et à laquelle ils s'asservissent. On ne peut, dans cette optique, représenter qu'une trop faible partie du peuple. D'autre part, parce que le manque de liberté de penser, de mobilité intellectuelle, de curiosité philosophique interdit de s'adapter aux évolutions produites par les transformations technologiques et culturelles qui se produisent au rythme de l'histoire. Quant à envisager une organisation démocratique plus souple, plus horizontale, plus collaborative, plus créative, plus ouverte sur la planète, il ne peut plus en être question.

Il n'est, dans ces conditions, de politique que politicienne, c'est-à-dire un art de la parole et de la communication faits non pour convaincre mais pour séduire, détourner, inciter les électeurs à effectuer des choix par défaut, et non plus par conviction. La politique, celle du service public prioritaire, est à réinventer. Le PS est devenu, comme tous les partis de droite, un parti de gestion de l'opinion, organisateur de mise en orbite d'une personnalité en charge d'effectuer les compromis entre le politique et l'économique. Le PS, à son tour, comme tout autre parti dit "de gouvernement", a donc rejoint cette pratique politicienne du pouvoir. Le strict bipartisme, selon le modèle américain, permet que se réalisent des alternances. Les néoconservateurs de l'ex gauche se placent à l'envers de la médaille du pouvoir, le côté face restant tenu par une coalition toujours dominée par l'ex UMP devenue Les Républicains. Ce bipartisme (que ne cassera pas la montée de Front National) est conforté par les institutions de 1958 mais il s'est définitivement éloigné du gaullisme.

En effet, de révision en révision, sans qu'il ait été besoin d'effectuer un renversement de régime, a été mis de côté le principe même que De Gaulle avait institué et pratiqué : le chef de l'État, doit diriger cet État au-delà et au-dessus des partis, et il doit vérifier constamment que le peuple l'approuve en sa majorité. Désavoué, en 1969, "le Général" partit. Pour lui, toute cohabitition ne pouvait être qu'anticonstitutionnelle et politiquement insensée !

3 – « La monarchie républicaine » a conduit à la restauration des privilèges.

C'est pourtant dans cet univers de complicité que la politique française à sombré. Du gaullisme de De Gaulle est resté le Président-monarque mais a disparu le respect de la volonté populaire. Les gaullistes de conviction ont d'ailleurs disparu tout comme les communistes partageux, et à la répartition des rôles principaux, après guerre, entre l'UNR et le PCF, a succédé, plus tard, comme disait Jean-Marie Le Pen – et, malheureusement, il eut raison- l'UMPS, cette entente contre nature rendue finalement acceptable puisque cela permettait la gestion des mêmes intérêts : ceux des privilégiés de tous ordres.

Nous savons, depuis quelques années, que se rapproche, en France comme ailleurs, un moment de vérité historique. On ne peut, en effet, ni ouvertement ni même en faisant semblant, gérer une société dans le mépris de la volonté du plus grand nombre : la défense des intérêts mêmes de la grande majorité de l'espèce humaine menacée sur la planète entière. À l'exploitation de l'homme par l'homme, qui n'a jamais cessé, s'est surajoutée l'exploitation des ressources de la Terre par une minorité de Terriens s'étant appropriée les biens communs, sans que les peuples aient vu venir le mauvais coup.

Les Droits de l'Homme, (qu'il vaut mieux nommer les Droits humains), ont besoin d'une révision majeure car la propriété ne peut plus être un droit quand elle confisque la richesse au seul bénéfice des riches2. L'accumulation du capital et sa très inégale répartition sont désormais ressentis comme insupportables et ne perdurent que par l'usage du mensonge ou/et de la force.

Le PS s'est, parfois contre son gré, retrouvé au centre de cette perversion démocratique (d'aucuns pensent le centre, en 1956 - avec la guerre d'Algérie conduite par Guy Mollet - puis en 1983 – avec l'abandon du socialisme économique par le choix de François Mittrerrand et de ses soutiens). On n'a, du reste, pas tardé à prétendre qu'il n'est de démocratie possible que dans le système économico-libéral. (La démocratie n'existerait que dans « le monde libre », c'est-à-dire en Occident).

Le PS aura, pour perpétrer cette trahison, réuni des élites devenues coupables d'une faute suprême : convaincre des foules entières qu'il était toujours au service de  l'égalité, alors qu'il abandonnait la solidarité avec le monde du travail. Pire peut être, ces mêmes élites n'ont consacré aucune part de leur temps et de leurs savoirs à effectuer les recherches et les travaux sociologiques et politiques permettant de préparer le passage d'un siècle à l'autre, d'un socialisme épuisé à un autre, d'une conception productiviste de l'économie à une nouvelle approche de la mondialisation où une faible partie de l'humanité ne pourrait plus jamais s'enrichir aux dépens du reste de l'espèce humaine.

Ainsi sommes-nous parvenus aux portes de nouveaux conflits qui ne sont plus principalement des guerres entre États mais qui sont l'explosion de rages ultraviolentes où  s'exprime le dégout et la haine de l'Occident ! La fuite des réfugiés, pris dans cette tourmente mortelle, n'a pas éclairé les dirigeants européens ou nord américains. Progressent, en regard, des nationalismes, qui se replient sur des espaces et des concepts du passé. La haine se dresse face à la haine et tous les péchés du monde sont, ainsi, attribués à l'Islam, une religion ni meilleure ni pire que d'autres...

4 – La démocratie trahie, muée en une démocratie d'apparence est à renverser.

La démocratie n'aura été qu'une façade aimable derrière laquelle se cachaient les vrais détenteurs d'un pouvoir impitoyable, comme on l'a constaté, jusqu'à son paroxysme, au cours du XXe siécle, le plus cruel et le plus meurtrier de toute l'histoire humaine.

Démocratie libérale et démocratie populaire n'ont reculé devant aucun crime pour installer leur domination sans partage, (les USA et l'URSS n'ayant été que les principales figures de proue de cet univers désastreux).

Pourquoi a-t-il fallu un Pape pour que s'expriment, hautement, les exigences de la solidarité, du partage, de la non-violence et de la priorité à accorder aux pauvres, aux démunis, aux exploités ? Pour un peu, on taxerait François, le dernier évêque de Rome, de traître à sa religion, de crypto-communiste doublé d'un anarchiste fauteur de désordre, coupable d'encourager l'utopie écologiste par une encyclique de rupture avec tout ce que croient et proclament les puissants et les riches. Bref, il est des retours à la lettre même de l'Évangile considérés comme mal venus et inopportuns, surtout si c'est par la voix du chef de l'Église catholique qu'ils ressurgissent. Qu'arrive-t-il donc à cette Église après tant de siècles de compromissions, sans état d'âme, avec les princes, les rois, les empereurs et la plupart des chefs d'États occidentaux qui dominaient, impunément, la Terre et tous ses habitants ? Y aurait-il des raisons cachées et majeures obligeant le Vatican à opérer cette véritable rupture avec des pratiques et des déclarations doctrinales antérieures ?

Nous voici amenés à nous interroger, de façon neuve et exigente, sur les causes profondes d'erreurs mortelles si nous ne voulons pas que se reproduisent, en pire avec les moyens d'extermination actuels, ces temps de fin du monde tels que les ont connus, au Xxe siècle, des centaines de millions d'humains, dans les camps de la mort, les goulags, à Verdun, à Dresde, à Auschwitz, à Hiroshima et en mille lieux encore, là où ont régné l'esclavagisme, le colonialisme et tous les totalitarismes.
Il y a de quoi, certes, devant pareille tâche être tenté de baisser les bras, mais avons-nous la possibilité même de contempler notre impuissance ? Non, nous n'avons pas le choix3 et ne pouvons plus dire : "il en a toujours été ainsi et nous n'y pouvons rien". D'abord, parce qu'il faut, sinon, arrêter de donner naissance à de nouveaux humains décidément sans avenir. Ensuite, parce que ce serait reconnaître la primauté irréversible du mal dont il faudrait se résigner à devenir le serviteur. Admettre que la violence est inéluctable constitue la justification du suicide, comme l'observait déjà Albert Camus4.
 C'est bien pourquoi les partis ont fait leur temps puisqu'ils ne peuvent répondre à ces questions fondamentales (et tout particulièrement le PS puisque, lui, ou du moins nombre de ses membres, sont passés de l'utopie féconde à la realpolitik, sans regret et sans vergogne). Ces outils-partis sont obsolètes parce qu'ils visent des fins récusables définitivement. La conquête du pouvoir pour le pouvoir, comme la recherche du profit pour le profit, réduisent la sphère du bonheur, ou tout au moins du plaisir, à une partie de l'espace terrestre, ce qui est contraire aux idéaux mêmes que toutes les familles politiques ou presque ont, à une époque ou à une autre, mis en avant. Le libéralisme sans liberté, l'égalitarisme sans égalité, le communisme sans fraternité, l'universalisme sans universalité..., de trahisons en trahisons les donneurs de leçons de vie ont perdu leur crédit.
Constater que tout est à rebâtir conduit à penser que la tâche est au-dessus de nos forces mais, décidément que faire d'autre sinon tenter l'impossible. Toute politique "réaliste" est marquée du sceau du renoncement et de la résignation et ainsi se condamne elle-même.
"Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot, te mettre à rebâtir”5
Ces tout premiers vers du vieux poème (1910) de Rudyard Kipling sont soit naïfs, soit prémonitoires. Être un homme c'est "cent fois sur le métier remettre son ouvrage", comme nous y invitait déjà Nicolas Boileau. Certaines des vieilles formules qu'on a cru usées gardent une charge dynamique selon l'état d'esprit dans lequel on les aborde. Baisser les bras, c'est mourir et pas seulement quitter le monde des survivants, c'est laisser triompher les forces de la mort, celles de la dictature comme celles du désespoir définitif.
Il y a pouvoir et pouvoir, le pouvoir sur les autres et le pouvoir d'agir. L'un mène à la guerre, l'autre conduit à prendre en main sa vie.
Ainsi écrivait et s'exclamait un poète encore, Paul Éluard :
" Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer liberté "6.

Quelle liberté ? Une liberté exercée sur soi, par soi, pour soi et pour tous nos égaux en humanité ( mais jamais sur autrui qui ne peut devenir notre chose, notre esclave, ni même, seulement, notre inférieur !). Retournons donc les mots, redonnons leur le sens qui leur a  été volé, confisqué, ajoutons y les apports nouveaux que la culture fait progressivement découvrir. Là est la révolution, le renversement dont le monde entier a besoin, d'urgence, afin d'abolir effectivement, mais pour de bon, tous les privilèges.

Le 18 mai 2016

par Jean-Pierre Dacheux



1Pierre Dardot et Christian Laval, Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle, éditions La Découverte, 2014, poche (2015).
Et des mêmes : Pierre Dardot et Christian Laval, Ce cauchemar qui n'en finit pas, Comment le néolibéralisme détruit la démocratie, éditions La Découverte, 2016.
2Michael J. Sandel, Ce que l'argent ne saurait acheter, éditions du Seuil (Points économie), 2014.
et du même auteur Michael J. Sandel, Justice, paru en 2009, traduit en français en 2016.
3Antoine Peillon, Résistance, éditions du Seuil, mars 2016.
4 - Albert Camus, Le mythe de Sisyphe, essai sur l'absurde, éditions Gallimard, 1942.
Selon Camus le suicide n’est pas la meilleure solution à adopter face à l’absurde.
« Y a-t-il une logique jusqu’à la mort ? ». Le monde qui nous entoure, ainsi que notre propre psychologie, nous sont étrangers dans la mesure où nous ne pouvons pas les saisir. Pour quelles raisons nous a-t-on fait venir ? Face à ces questions métaphysiques insoutenables le suicide est un choix négatif. Prendre conscience de soi a toujours quelque chose d’angoissant. L’individu qui choisit de vivre n’a qu’une issue face à l’absurde, celle de la révolte.
5 - Rudyard Kipling, Si..., poème écrit en 1895, publié dans Rewards and Fairies en 1910, traduit en français, en 1918, par André Maurois.
6 - Le poème Liberté, écrit en 1942, figure dans : Paul Éluard, Œuvres complètes, tome 1, La Pléiade 1968, p. 1608.

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