vendredi 10 octobre 2008

Écologie et non-violence : un couple indissociable.


Exposé à la Maison des associations du 6ème
Au cours de la Journée Portes ouvertes.
Paris, le 9 octobre 2008.


Jean Dorst, en 1965, dans son livre La nature dé-naturée (1), citait le propos étonnamment prémonitoire du Président des USA d’alors, Théodore Roosevelt (2) , qui, en 1908, – oui, 1908, voici cent ans! – lançait : « le temps est venu d’envisager sérieusement ce qui arrivera quand nos forêts ne seront plus, que le charbon, le fer et le pétrole seront épuisés, quand le sol aura été appauvri et lessivé vers les fleuves, polluant leurs eaux, dénudant les champs… ».


Nous étions prévenus ! Voici un siècle que nous a été lancé le premier message fort d’écologie politique : en violentant la nature, c’est nous-mêmes que nous détruisons. Mais qu’opposer à cette violence-là ?


Depuis que, le 15 juin 2007, l’Organisation des Nations Unies a décidé que, désormais, chaque année, la date anniversaire de la naissance de Gandhi, le 2 octobre, serait la journée internationale de la non-violence (3), la dimension politique universelle de cette non-violence a été, enfin, reconnue. Il y a donc exactement une semaine, a pu être commémorée la seconde de ces journées internationales de la non-violence. Nous voulons nous inscrire, aujourd’hui, dans ce temps commémoratif. Mais quelle non-violence opposer à cette violence des hommes faite à eux-mêmes, violence qui les dénature en les déshumanisant ?


Trop fréquemment, on réduit l’écologie à la seule protection de la nature, ou à la lutte pour l’environnement, voire -c’est à la mode !- au « développement durable ». L’écologie est bien davantage ! Le concept d’écologie désigne la totalité des relations de l’homme avec le vivant, avec les espèces qui peuplent la planète (dont l’homme fait partie, nous l’oublions souvent !) et avec la planète elle-même, tout entière, que l’activité humaine modifie.


On réduit aussi la non-violence à la recherche de l’action sans violence, c’est-à-dire sans agression physique contre les personnes humaines. Pourtant, la non-violence dépasse de loin le seul rejet des moyens violents. Elle est, depuis les engagements publics les plus célèbres, animés par Gandhi ou par Martin Luther King, une action politique qui ne dissocie pas les fins et les moyens et qui tend à démontrer, par la pratique, que le recours aux armes, à la puissance militaire, n’est pas, in fine, efficace, et n’est pas une fatalité dans l’histoire humaine.



Le rapport entre écologie et non-violence, en première approche, peut paraître incongru ! Ce rapport devient pourtant évident dès qu’il nous apparaît que l’homme a commencé à mettre sa propre espèce en péril en ruinant les équilibres climatiques, énergétiques, alimentaires, dont dépend sa survie. La nature n’est pas ce réservoir infini de richesses à nous seuls destinées, comme nous l’avons cru, durant des siècles, et nous découvrons, avec stupeur, depuis peu, que la violence faite à cette nature est devenue permanente, globale, d’une ampleur et d’une brutalité inouïes, bien que souvent invisible. Dès lors, le sort des neuf milliards d’êtres humains que, sauf désastre planétaire, nous pourrions compter, en 2050, se joue dès à présent ! Et nous voici obligés d’opérer une mutation de civilisation dont nous commençons à peine à comprendre l’urgence.


Les hommes se font violence en s’en prenant à ce qui conditionne leur avenir autant et plus qu’en se faisant la guerre. Pénétrons-nous, une bonne fois, de cette observation : l’homme fait partie de la nature et, en détruisant la planète, il se détruit. En réduisant la biodiversité, il s’en prend à sa propre vie. Entrer en non-violence, mettre donc fin à ce qui menace notre être profond : voilà la nouvelle guerre à la guerre dans laquelle nous sommes appelés à nous engager. « L’utopie ou la mort » proclamait, de façon prémonitoire, dès 1974, René Dumont. Nous y sommes.


Prenons conscience, en effet, sans céder au catastrophisme ou au fatalisme, que nous approchons du pied du mur contre lequel il nous faut, à tout prix, éviter de nous fracasser. Comme citoyens ou comme éducateurs, pères et mères, ou formateurs, quels que soient nos âges, nous sommes interpellés. Car il nous faut, à présent, explorer la plus grave des questions qu’il ait été donné aux hommes de se poser depuis des siècles.

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Le débat qu’il convient d’ouvrir partout, et sans cesse, est autant d’ordre philosophique que d’ordre politique : est-il possible de penser une société qui échappe à ce qui cause inexorablement sa fin ?

D’aucuns diront qu’il faut administrer la preuve de la pertinence d’une pareille question. En effet, si les risques ne sont pas ceux que l’on annonce et que l’on énonce, il est non seulement vain mais faux de perdre son temps à vouloir prévenir ces risques, dès à présent. C’est là qu’une analyse écologique et politique tout à la fois devient utile.

Oui, plusieurs affirmations, que la plupart des autorités scientifiques ne nient pas, nous ont rapproché de la zone dangereuse, celle où aucun retour en arrière n’est possible et où il serait trop tard pour échapper à la disparition non de la Terre mais de l’espèce humaine.

1 – La première est contenue dans la démographie : jamais, depuis que l’homme est présent sur la planète, il n’a vu le nombre de ses congénères s’accroître à pareil rythme (4) . L’espace d’une vie, la population mondiale a été multipliée par trois. Pendant la première guerre dite mondiale, on comptait moins de deux milliards de vivants ; à la fin du XXe siècle, nous dépassions les six milliards; au milieu du présent siècle, nous pourrions approcher les dix milliards. Lecture violente du phénomène : nous sommes trop. Une bonne guerre…, ou un sévère épidémie…, devraient permettre de nourrir ces foules ramenées à des proportions supportables. Lecture non-violente : nous pourrions nourrir quinze milliards de Terriens, un nombre que les démographes savent que nous n’atteindrons jamais ; lecture écologique : si nous produisions pour satisfaire nos besoins et non les profits, nous vivrions plus sobrement mais mieux, sans faire violence à des peuples entiers, comme c’est le cas aujourd’hui. Tout l’avenir humain dépend de sa capacité de partage.

2 – La seconde est liée à la première : le ralentissement puis la fin de l’expansion démographique sont inéluctables à cause de l’allongement de la durée de la vie. Jamais, depuis que l’homme est présent sur la planète, le nombre des personnes de plus de 65 ans n’avait excédé le nombre des personnes de moins de 15 ans. Nous y voici et notamment en Asie où vivent plus du tiers des humains. Moins de naissances par femme et surtout moins de décès prématurés expliquent à la fois la continuation de la croissance démographique et le retrait à venir de la fertilité humaine. Une fois le cap des dix milliards de Terriens approché ou franchi, une autre ère s’ouvrira où l’homme devra apprendre à vivre avec des bébés et des centenaires. Ce sera une révolution culturelle. Lecture violente : c’est impossible, il faudra bien que les vieux disparaissent car nous ne saurons pas les soigner ni leur offrir une vie digne (sous entendu : l’euthanasie sera une pratique courante et admise). Lecture non–violente : on ne peut admettre qu’une évolution positive, l’allongement de la durée de la vie , soit considérée comme un malheur. Lecture écologique : la qualité de la vie dépend des relations sociales ; l’homme ou la femme épanouis ne sont pas seulement jeunes et beaux. Tout l’avenir humain dépend de sa volonté de solidarité.

3 – La troisième affirmation est entrée dans l’actualité en 2007 : désormais, plus d’un homme sur deux vit en ville. Jamais, depuis que l’homme est présent sur la planète, cela ne s’était produit pour une raison suffisante : nous nous nourrissons de la terre et il nous faut produire de quoi manger. L’industrialisation de l’agriculture productiviste a vidé les campagnes et l’on a pu croire qu’à coups d’engrais, d’insecticides et grâce aux technologies contemporaines on pourrait produire toujours plus, où que vivent les hommes. Nous découvrons, en ce début de XXIe siècle, que c’est faux, que l’activité humaine agit sur le climat lequel agit sur nos capacités de production : la boucle est bouclée. Lecture violente : on n’arrête pas le progrès et c’est en produisant plus qu’on peut nourrir toujours plus de bouches ; on trouvera bien une réponse scientifique à la lutte contre l’effet de serre avant que ne surgissent les catastrophes biosphériques. Lecture non violente : l’homme fait partie intégrante de la nature ; quand il s’en sépare, il en souffre. Ni le désert rural ni l’habitat individuel éclaté ne conviennent aux sociétés humaines ; l’ultra concentration urbaine non plus . Lecture écologique : le bidonville est la conséquence du rejet économique. L’habitat humain est lié à la diversité de l’occupation des sols. Tout l’avenir humain dépend de la gestion de cette diversité de vie planétaire, diversité des espèces vivantes, diversité des modes de vie humains également.

4 – La quatrième affirmation qui aura été contestée jusqu’au cours de ces dernières années et qu’une poignée de scientifiques, derrière Claude Allègre, persiste à nier, est la suivante : l’effet de serre est la conséquence de l’activité humaine débridée ; l’être humain est directement responsable des bouleversements climatiques susceptibles de bouleverser les équilibres planétaires. Jamais, depuis que l’homme est présent sur la planète, il n’avait disposé du pouvoir de modifier à ce point son environnement ! L’épuisement des ressources minières non renouvelables, en deux siècles, engendre une situation dont nous ne connaissons pas encore tous les effets, mais dont nous savons déjà qu’elle va transformer notre quotidien. Lecture violente (c’est-à-dire obstinée, obtuse et très dangereuse) : c’est aux générations à venir qu’il appartiendra de régler les problèmes qui surgiront devant elles. Cette attitude scientiste, qui rejette dans l’avenir la résolution des défis apparus dès maintenant, curieusement s’apparente à la formule prêtée à tort à Louis XV : « Après moi le déluge » ! Lecture non violente et écologiste tout ensemble : nous sommes responsables des générations à qui nous donnons la vie ; il est devenu irresponsable et meurtrier de consommer plus que la Terre n’est capable d’offrir, l’empreinte écologique du modèle de vie occidental, s’il perdurait, nous obligerait à exploiter plusieurs Terres à la fois ! « le temps du monde fini commence » écrivait Paul Valéry en 1944. S’il est un avenir pour l’homme, ce sera à la condition que nous reconnaissions que nous n’avons qu’une seule Terre, qu’elle a des limites, et que nous ne pouvons compter durablement que sur ce qui est renouvelable.

5 – Cinquième affirmation enfin, celle peut-être qui vérifie le mieux le rapport entre écologie et non-violence : il va nous falloir passer d’un mode d’énergie à un autre. Nous allons sortir d’une économie fondée prioritairement sur le pétrole, (source extraordinairement pratique d’énergie jusqu’ici bon marché, qui avait succédé au primat du charbon), pour accéder à une économie nouvelle, fondée sur des énergies inépuisables et gratuites, multiples et décentralisées, mais jusqu’à il y a peu difficilement captables : énergie solaire, énergie éolienne, énergie hydrolienne, énergie de la biomasse… Jamais, depuis que l’homme est présent sur la planète, il n’avait disposé des outils lui permettant de relever un tel défi ! Lecture violente : à défaut de pétrole nous disposerons toujours de l’énergie nucléaire qui ne pollue pas, qui est inépuisable, qui est bien maîtrisée par nos savants et qui bénéficiera de nouveaux apports scientifiques au cours de ce siècle. Cette lecture est violente parce qu’elle suppose un mode de vie sociale, centralisé, ultrasécurisé, bien avant qu’on ait pu régler l’effroyable question des déchets indestructibles et irradiants dont nous ne savons que faire. Plus encore, on ne fera pas, à la fois, l’effort financier immense que suppose l’adaptation, dans les vingt ans à venir, à une économie fondée sur les énergies renouvelables ou à une économie dominée par l’industrie nucléaire. Il va falloir choisir et qui affirme qu’on peut conduire une politique incluant les deux dynamiques de développement dissimule sa préférence pour le nucléaire et la philosophie politique qui l’accompagne, une philosophie qui nécessite un pouvoir strict, centralisé et confié à des élites autoritaires. S’il est un avenir pour les hommes qui s’inscrive dans une démocratie vivante, c’est-à-dire où l’avis de chacun compte autrement qu’à l’occasion de scrutins espacés, il faut entrer dans l’ère de la gestion de la pluralité, du complexe, de la créativité et de l’inventivité des citoyens : ce que la technologie informationnelle permet.

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Comme au XVIIIe siècle, nous voici, de nouveau, entrés dans des temps politiques jusqu’auparavant inconnus, et, cette fois, bien au-delà du sempiternel affrontement entre les tenants du tout État et du tout privé. La crise multiforme qui couvait, et qui n’est devenue visible qu’au cours de cet été, nous l’annonce spectaculairement, et tout n’est pas dit.

Dans son ouvrage Vers la paix perpétuelle (5) , le philosophe Emmanuel Kant, à la fin du XVIIIe siècle, en 1795, dans la plus fulgurante des utopies, prédisait que l’humanité, en allant vers son unité, serait conduite vers la fraternité universelle puisque toute ronde était la Terre et puisque l’obligation de vivre ensemble, dans un univers à jamais clos, ne pouvait donc être évitée. Par lui, notamment, naquit ainsi, à l’époque des Lumières, le concept d’universel en politique. On sait ce que, très vite, les dictateurs en firent, à commencer, par l’empereur des Français qui voulut, dès le début du XIXe siècle, unifier l’Europe et, pourquoi pas, la totalité du monde connu, à la pointe des baïonnettes. Une seule Terre, une seule humanité, un seul espace de vie commune, Kant était trahi dès lors que c’était par la soumission au plus puissant et non par l’hospitalité, qu’on prétendait réaliser l’universalité. On en est resté longtemps là et la donne restera la même tant qu’on n’aura pas échappé à l’attraction terrestre !



Nous en sommes loin encore. Et, actuellement nous voici confrontés à nos limites. Des peuples entiers ont voulu imposer au monde entier leur mode de vie dévoreur de d’énergies et de ressources minières non renouvelables. Cette violence extrême faite à la réalité, qui nous eut obligé à exploiter (mais pour combien de temps ?) toutes les ressources de notre Terre, comme si nous eussions possédé trois planètes (en Europe), ou sept (aux États-Unis d’Amérique), cette violence-là est intenable. L’Occident qui, depuis plusieurs siècles, l’a tenté, en subit un énorme contre-choc qu’analyse, avec acuité, Jean Ziegler dans son tout dernier essai : La haine de l'Occident (6) . Comme la dictature franquiste ou l’Union soviétique qui implosèrent sans même que s’ouvre un vaste conflit militaire, le système avec lequel nous étions habitué à vivre semble liuii aussi, près de l’implosion. Qu’on le nomme productivisme, capitalisme, libéralisme ou autrement, peu importe à présent : nous abordons les rivages d’un nouveau monde, mais, à la différence du marin de Christophe Colomb qui, de sa vigie, criait « terre » avec espérance, nous, nous crions « Terre » avec angoisse parce que nous avons peur de la perdre, cette Terre aimée, cette Terre-Mère comme dit Jean Malaurie (7) , cette Terre-Patrie comme disait Edgar Morin (8). Bref, nous avons Le mal de Terre comme l’affirme, de son côté, Hubert Reeves (9) .


La suite de crises écologique, économique, politique révélées, presque en même temps, par de brutales manifestations climatique, financière et militaire et dont tout citoyen informé peut, fin 2008, effectuer le constat, relance, à partir de nouvelles perspectives, le thème de l’hospitalité universelle, chère à Emmanuel Kant. Les riches détruisent la planète croit pouvoir constater le journaliste Hervé Kempft (10) ! Les événements actuels ne le contredisent pas. Ce qu’on a appelé la mondialisation glisse, sous nos yeux, de l’unification planétaire (sur la base du modèle anglo-saxon, disqualifié), vers une autre mondialisation appelée parfois l’altermondialisme (et qui n’est rien d’autre que la réapparition de l’utopie de la vie partagée , devenue indispensable si l’on veut pouvoir continuer à penser qu’il est possible à l’homme de subsister et de vivre en commun). Beaucoup, n’en doutons pas, y verront un mythe irréaliste, et donc pernicieux, car, dira-t-on, il est négateur du mal inscrit au cœur de chaque homme, mal que seule la force peut corriger. Deux philosophies, deux politiques s’affrontent ainsi, et continueront à s’opposer, jusqu’à ce que s’entrouvre, ou se ferme à jamais, notre propre histoire, selon que nous aurons, ou pas, dominé la violence que l’homme s’inflige à lui-même. Passe encore, puisque nous n’y pouvons rien, que la mort soit immortelle, mais que l’humanité la regarde, cette mort infligée à autrui, mort vive ou mort lente, comme le moyen même du salut d’une partie d’entre nous, ajoute l’absurde à l’impuissance. Qui tue à grand fracas ou à petit feu, se tue car il supprime sa raison d’être, d’être un parmi tous, unique et égal à tout autre, solidaire, convivial, hospitalier.

Écologie et non-violence ont parties liées pour nous aider à donner un contenu très concret à la mise en œuvre de cette hospitalité politique enfin extraite du rêve et de l’illusion. Soyons des « idéalistes pratiques » disait Gandhi (11).

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(1) Jean Dorst (1924-2001), Avant que nature meure, paru chez Delachaux et Niestlé, en 1965, traduit en 17 langues, ou dans sa version abrégée : La nature dé-naturée, Le Seuil, coll. Points Essais, 1970.
(2) Théodore Roosevelt (1858–1919) est le premier homme politique à s’interroger sur les conséquences des activités humaines et des prélèvements que nous imposons à la Terre. (Discours prononcé au cours d’une conférence sur la conservation des ressources naturelles).
(3) Résolution 61/271, votée le 15 juin 2007, au cours de la 103e session plènière.
(4) 500 millions en 1500, 1 milliard en 1800, 2 milliards en 1930, 3 milliards en 1960, 4 milliards en 1975, 6 milliards en 2000. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Population_mondiale
(5) Emmanuel Kant (1724-1804), vers la paix perpétuelle, Flammarion, GF Philosophie ; édition 2006.
(6) Jean Ziegler, La haine de l’Occident, Paris, éditions Albin Michel, parution le… 8 octobre 2008 !
(7) Jean Malaurie, Terre Mère, CNRS éditions, Paris, mars 2008.
(8) Edgar Morin, Terre-Patrie, Seuil, collection Points n° P207, Paris, 1993.
(9) Hubert Reeves, Mal de Terre, Seuil, collection Points Sciences, Paris, mars 2005.
Son questionnement est alarmant : « Le sort de l'aventure humaine, entamée il y a des millions d'années, va-t-il se jouer en l'espace de quelques décennies ? », écrit-il.
(10) Hervé Kempf, Comment les riches détruisent la planète, Paris, Le Seuil, janvier 2007.
(11) Gandhi, La voie de la non-violence, textes choisis, Paris, Gallimard, collection Folio, réédition de 2007.

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