mercredi 6 février 2008

Rupture

Je doute encore de ce que je vais écrire, et pourtant, je ne doute pas que l'écrire cessera de me faire douter.

Je ne veux pas de l'Europe qu'on me prépare ni pour moi, ni pour ma descendance. Passer du fascisme au stalinisme, puis de ces totalitarismes assassins au capitalisme triomphant ne contient aucun germe d'espoir. Ceux qui le veulent, l'acceptent ou n'y font pas face sont des traîtres à la cause humaine. Je n'ai plus rien à faire avec eux.

Ce qui s'est passé à Versailles, lundi passé, 4 février, contient toute la désespérance politique : pour n'avoir pas le pire, on accepte le moins mauvais (voilà pour l'acceptation du vote par le parlement du traité de Lisbonne -incertain devant le peuple, assuré devant les assemblées-); pour éviter le vote passionnel des Français et leur censure possible du pouvoir, on les empêche de voter (voilà pour l'acceptation par les "représentants" du peuple d'une mission que leurs mandants ont été jugés incapables de remplir!).

Que le référendum soit un outil dangereux pouvant tourner au plébiscite. C'est vrai. Que les électeurs ne soient pas en mesure d'examiner les conséquences d'une organisation des pouvoirs publics assez importante pour qu'on doive modifier la constitution avant d'en saisir les parlementaires. C'est faux.

Il y a donc eu forfaiture : le crime politique qui ne se pardonne pas. Je peux pardonner à des hommes qui se trompent. Je ne pardonne pas l'erreur elle-même, et une une erreur de ce calibre! J'en ai fini à jamais avec les socialistes et les écolologistes qui ont préféré un réalisme imaginaire à la résistance démocratique.

Je me découvre entier et donc, sans doute, criticable pour cela, mais l'avenir jugera. Et sans tarder...

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Le 3 octobre 2013.
Et maintenant, exprimez-vous, si vous le voulez.
Jean-Pierre Dacheux

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