Jean Jaurès – 11 ans avant son assassinat, en 1914 - écrivait : « Qu’un sang impur abreuve nos sillons ! »; l’expression est atroce… Propos abominable, car dès que les partis commencent à dire que le sang est impur qui coule dans les veines de leurs adversaires, ils se mettent à le répandre à flots et les révolutions deviennent des boucheries.
S'il faut parler de l'identité nationale, on ne peut en dire ce que dit ou, pire, ce que sous entend l'actuel gouvernement de la France! Cette identité-là n'est pas la mienne. Je ne suis pas "identique" aux autres Français et cette pluralité de la France faite, au long des siècles par des immigrations successives, constitue notre commune richesse!
Je suis Français parce que je suis né en France, parce que mes parents étaient des Français, parce qu'ils m'ont élevé dans la langue française, parce que mes références culturelles, littéraires, musicales, artistiques sont françaises.
Mais ma patrie n'est pas la France. Ma patrie c'est la terre. Je suis citoyen du Monde. Je ne pense pas que l'État-Nation soit la meilleure des organisations politiques. Je suis distinct des autres hommes non français; je ne suis pas séparé d'eux!
Il ne suffit pas d'accoler l'expression "sans frontière" au titre de multiples ONG! Vivre sans frontière est une ambition humaine à laquelle s'opposent les nationalistes. Les "No Borders" ne me semblent nullement des extrémistes, s'ils contestent l'enfermement dans des frontières. Il y a plus de violence, à l'évidence, dans ce que font, sur ordre des États, les forces de l'ordre que dans ce que font les citoyens solidaires des sans-papiers ou autres clandestins!
Il fut un temps où l'on n'avait pas besoin de papiers pour entrer en France. Ce fut le cas sous la Révolution française! Marat en fut l'un des plus célèbres exemples. Les esclaves, en Haïti, qui luttèrent contre les troupes napoléoniennes (et les vainquirent!), chantaient la Marseillaise. Le chant est beau! Ses paroles affreuses, obsolètes et ridicules.
Pour moi, c'est tranché, je ne chante jamais les paroles de La Marseillaise. Je ne peux être Français et m'égosiller en m'associant à ce cantique de la violence. Ceux qui la hurlent dans les stades ou se refusent, au contraire à la chanter, le font pour les mêmes raisons, nationalistes et haineuses à l'égard de leurs adversaires, sportifs ou autres. La Marseillaise, c'est un chant de guerre. Même si elle fait partie de l'histoire de France, elle ne saurait faire partie de l'identité française.
Je suis Français parce que je suis né en France, parce que mes parents étaient des Français, parce qu'ils m'ont élevé dans la langue française, parce que mes références culturelles, littéraires, musicales, artistiques sont françaises.
Mais ma patrie n'est pas la France. Ma patrie c'est la terre. Je suis citoyen du Monde. Je ne pense pas que l'État-Nation soit la meilleure des organisations politiques. Je suis distinct des autres hommes non français; je ne suis pas séparé d'eux!
Il ne suffit pas d'accoler l'expression "sans frontière" au titre de multiples ONG! Vivre sans frontière est une ambition humaine à laquelle s'opposent les nationalistes. Les "No Borders" ne me semblent nullement des extrémistes, s'ils contestent l'enfermement dans des frontières. Il y a plus de violence, à l'évidence, dans ce que font, sur ordre des États, les forces de l'ordre que dans ce que font les citoyens solidaires des sans-papiers ou autres clandestins!
Il fut un temps où l'on n'avait pas besoin de papiers pour entrer en France. Ce fut le cas sous la Révolution française! Marat en fut l'un des plus célèbres exemples. Les esclaves, en Haïti, qui luttèrent contre les troupes napoléoniennes (et les vainquirent!), chantaient la Marseillaise. Le chant est beau! Ses paroles affreuses, obsolètes et ridicules.
La Marseillaise est l'hymne d'un régiment.
En 1990, l'abbé Pierre écrivait : "L'hymne national, c'est l'âme d'un peuple. Parce que nous aimons la France, nous ambitionnons, pour elle, un message qui s'harmonise avec son idéal de liberté, d'égalité et de fraternité." L'identité française, oui, ou bien se fonde sur les valeurs de liberté, égalité, fraternité et laïcité ou bien est représentée par La Marseillaise. Il faut choisir!Pour moi, c'est tranché, je ne chante jamais les paroles de La Marseillaise. Je ne peux être Français et m'égosiller en m'associant à ce cantique de la violence. Ceux qui la hurlent dans les stades ou se refusent, au contraire à la chanter, le font pour les mêmes raisons, nationalistes et haineuses à l'égard de leurs adversaires, sportifs ou autres. La Marseillaise, c'est un chant de guerre. Même si elle fait partie de l'histoire de France, elle ne saurait faire partie de l'identité française.
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Le 3 octobre 2013.
Et maintenant, exprimez-vous, si vous le voulez.
Jean-Pierre Dacheux