Regardez bien cette carte :
L'Union européenne compte 27 États-membres.
La zone euro en comptera 17 (avec l'Estonie) au premier janvier prochain.
Le Vatican, Saint Marin et Monaco, liés à l'Italie ou à la France, utilisent l'euro.
Andorre, entre la France et l'Espagne, est de fait obligée d'utiliser l'euro.
Le Kosovo et le Montenegro, qui faisait usage du deutch Mark, lui ont substitué l'euro.
Le Nord de Chypre, dépendant de la Turquie, emploie la livre turque, mais accepte l'euro.
La Grande-Bretagne dispose d'un statut d'exception et a gardé, sa monnaie, la livre sterling.
Le Danemark a déjà refusé l'euro; mais un nouveau référendum d'acceptation est prévu.
Les pays entrés dans l'Union après 2004 peuvent espérer disposer de l'euro à partir de 2014.
De nombreuses questions sont engendrées par cette situation pleine de contradictions !
• Pourquoi dix États-membres de l'Union européenne restent-ils hors de la zone euro ?
• Pourquoi, officiellement ou de facto, y sont des micros-États non membres de l'Union ?
• Pourquoi deux États des Balkans, non acceptés dans l'Union, ont-ils l'euro comme monnaie ?
• Pourquoi la Hongrie et la Pologne envisagent-elles de retarder leur entrée dans la Zone euro ?
• Pourquoi la Suisse est-elle utilisatrice du franc suisse et de l'euro, indifféremment ?
• Pourquoi certaines parties d'États membres sont-elles exclues de la zone euro (les territoires français du Pacifique utilisent le franc CFP, et Campione, territoire italien enclavé en Suisse, utilise officiellement le franc suisse par exemple) ?
• Pourquoi le le quatrième plus petit État indépendant d'Europe, le Liechtenstein, a-t-il le franc suisse comme monnaie ?
On devine aisément les réponses à donner à ces questions.
La réalité est telle : la tradition ou la précaution, l'intérêt ou la dépendance politique ont fait la décision au cas par cas. On peut aussi y voir la fragilité d'une Europe économique et monétaire sans assise politique. On peut surtout découvrir l'absence de volonté unificatrice de l'Europe qui est, et reste, un conglomérat d'États-nations, un noyau de puissances entouré de satellites plus ou moins attirés et proches des lieux de décision. Ce n'est pas ainsi qu'une Europe d'égalité et de fraternité, unie dans sa diversité, manifestera son poids et sa force dans l'ensemble du monde.
L'Union européenne compte 27 États-membres.
La zone euro en comptera 17 (avec l'Estonie) au premier janvier prochain.
Le Vatican, Saint Marin et Monaco, liés à l'Italie ou à la France, utilisent l'euro.
Andorre, entre la France et l'Espagne, est de fait obligée d'utiliser l'euro.
Le Kosovo et le Montenegro, qui faisait usage du deutch Mark, lui ont substitué l'euro.
Le Nord de Chypre, dépendant de la Turquie, emploie la livre turque, mais accepte l'euro.
La Grande-Bretagne dispose d'un statut d'exception et a gardé, sa monnaie, la livre sterling.
Le Danemark a déjà refusé l'euro; mais un nouveau référendum d'acceptation est prévu.
Les pays entrés dans l'Union après 2004 peuvent espérer disposer de l'euro à partir de 2014.
De nombreuses questions sont engendrées par cette situation pleine de contradictions !
• Pourquoi dix États-membres de l'Union européenne restent-ils hors de la zone euro ?
• Pourquoi, officiellement ou de facto, y sont des micros-États non membres de l'Union ?
• Pourquoi deux États des Balkans, non acceptés dans l'Union, ont-ils l'euro comme monnaie ?
• Pourquoi la Hongrie et la Pologne envisagent-elles de retarder leur entrée dans la Zone euro ?
• Pourquoi la Suisse est-elle utilisatrice du franc suisse et de l'euro, indifféremment ?
• Pourquoi certaines parties d'États membres sont-elles exclues de la zone euro (les territoires français du Pacifique utilisent le franc CFP, et Campione, territoire italien enclavé en Suisse, utilise officiellement le franc suisse par exemple) ?
• Pourquoi le le quatrième plus petit État indépendant d'Europe, le Liechtenstein, a-t-il le franc suisse comme monnaie ?
On devine aisément les réponses à donner à ces questions.
La réalité est telle : la tradition ou la précaution, l'intérêt ou la dépendance politique ont fait la décision au cas par cas. On peut aussi y voir la fragilité d'une Europe économique et monétaire sans assise politique. On peut surtout découvrir l'absence de volonté unificatrice de l'Europe qui est, et reste, un conglomérat d'États-nations, un noyau de puissances entouré de satellites plus ou moins attirés et proches des lieux de décision. Ce n'est pas ainsi qu'une Europe d'égalité et de fraternité, unie dans sa diversité, manifestera son poids et sa force dans l'ensemble du monde.
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Le 3 octobre 2013.
Et maintenant, exprimez-vous, si vous le voulez.
Jean-Pierre Dacheux